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Expositions de 2016

 

Fanfan Li, l’audace de la Tradition

 

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Fanfan Li est une artiste formée dans l’une des traditions les plus exigeantes de la peinture méticuleuse chinoise, codifiée dès le douzième siècle, à l’époque de la dynastie des Sung. 

Son art poursuit des essences : celle de la beauté, celle de la nature, et celle de nos âmes.

 

 

Elle compte parmi les derniers représentants de cette grande tradition, qui ont entrepris de donner une traduction universelle et vigoureuse au registre symbolique de la peinture chinoise, et de lui ouvrir ainsi le champ de la transformation et de la modernité.

 

 

Dans la lignée des maîtres de la peinture occidentale qui l’ont nourrie, en premier lieu Turner, Kandinsky, Redon et Magritte, Fanfan Li conduit subtilement le regard à glisser de la vue jusqu’à la vision, de l’impression rétinienne à l’introspection des profondeurs insondées du psyché.

Ce cheminement vers l’Invisible n’est toutefois pas vécu dans la dissolution progressive de la forme, mais au contraire, dans la cristallisation archétypique de celle-ci.

Peintre d’une nature et d’un paysage idéalisés, innervés d’énergie vitale, Fanfan Li est l’intercesseur chamanique qui dévoile la création, nous interrogeant sur notre place dans l’ordre cosmogonique et sur le sens de nos propres destinées.

Il y a en effet chez cette artiste l’expression d’une foi dans un ordre harmonique qui régit le microcosme et le macrocosme : un ordre immuable, mais non pas immobile, car il vit et s’enrichit du mouvement permanent, des changements, de l’interaction positive des couples contraires, de l’espace-temps…

La tradition veut que ce soit le Vide qui réside au cœur de ce jeu inlassable, espace originel de tous les possibles, où le yin et le yang s’enlacent et s’embrassent, où naît le souffle. 

 

 

Fanfan Li est née à Shenyang (Chine du Nord) et a étudié à Nanjing et Shanghai.

Elle a quitté la Chine en 1986 pour s’installer à New York, où elle a vécu seize ans.

Créatrice pour les maisons de haute couture et de joaillerie (Cartier, Bulgari, Van Cleef & Arpels…, Prix Van Cleef & Arpels du meilleur Jeune Créateur 1989 décerné par le Comité Colbert), l’artiste franco-chinoise se consacre aujourd’hui essentiellement à son art : la peinture.

Elle habite et travaille à Paris depuis 2002.

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www.fanfanli.com

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WANG HAN

 

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Née à Pékin en 1993, Wang Han étudie la "peinture à l’huile", à l'Institut des Beaux-arts de l'Université de Qinghua.

De 2005 à 2011, elle poursuit sa formation dans la classe option "art".

Durant cette période, elle participe à de nombreux concours municipaux et nationaux de peinture, de calligraphie, de design, et remporte plusieurs prix. En 2011, elle est la première lauréate reçue au concours national d’entrée

à l'Institut des Beaux-arts de Qinghua, option arts plastiques, département "peinture à l’huile".

Chaque année ses oeuvres sont sélectionnées par l'école pour participer à de nombreuses expositions. En 2013, sa statue monumentale de Guanyin, mère universelle, est retenue par le temple bouddhiste de Laomu dans la montagne Lishan (province de l'Anhui). En 2014, sa monographie, Esquisses de Wang Han,

est publiée aux éditions des Beaux-arts de la province de Jilin.

En 2015, elle a exposé au Centre Culturel de Chine à Paris.

 

Ses œuvres dégagent force et mouvement, symbiose entre l’abstrait, le figuratif, imprégnées à la fois de la peinture traditionnelle chinoise, de la peinture occidentale et de l'art moderne. Wang Han fait preuve d'une audace, doublée d'un souffle mystérieux, qui constitue un langage artistique très original. 

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